dimanche, août 26, 2007

Incendies de forêt en Grèce

greece_fires

La Grèce est en flammes. Sur la photo ci-dessus, communiquée par la NASA le 25 août, on peut voir l'étendue des incendies, attisés par un fort vent du nord-est. Ces incendies sont les plus dévastateurs que la Grèce ait jamais connus.

Une des causes de ces incendies est la canicule exceptionnelle subie par l'Europe centrale cette année, en en particulier en Grèce. Bien que ce ne soit pas été très sensible ces dernières semaines en France, le réchauffement climatique est là, comme le confirme la carte du NOAA ci-dessous qui visualise les anomalies de température sur la période Janvier à Juillet 2007, comparée à la même période saisonnière sur les années 1961 à 1990 :

Temperature Anomalies Jan-July 2007

A part en Argentine, le réchauffement climatique est sensible partout.

Sur la période Janvier à Juillet, depuis que les enregistrements ont commencés en 1880 pour la température moyenne des terres émergées plus les océans, 2007 arrive au deuxième rang, ex-aequo avec 2002 et 2005.

Mais, si on ne considère que la température moyenne des terres émergées, la période Janvier à Juillet 2007 est la plus chaude jamais observée, comme vous pouvez le constater sur la courbe du bas du graphique ci-dessous :

Land mean temp

Le réchauffement climatique se confirme et s'intensifie. Comme prévu, cela s'accompagne, entres autres, d'incendies de forêts dévastateurs.

Pour en savoir plus :
1. Les feux ont tué 51 personnes en Grèce et menacent le site d'Olympie (Le Monde)
2. Climate of 2007 - July Global Analysis (NOAA)
3. Réchauffement climatique à fin mai 2007 (Gaïa)

Crédit images : NASA et NOAA

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2 Comments:

Blogger FredT said...

Autre conséquence du réchauffement: la fonte record de la banquise arctique, à 4,92 millions de km² au 22 aout 2007, le "record" précédent étant de 5,32 millions km² le 22 septembre 2005. Sauf événement, il reste un bon mois de fonte... A suivre chaque semaine sur http://nsidc.org/news/press/2007_seaiceminimum/20070810_index.html

mardi, 28 août, 2007  
Blogger Jack said...

Longtemps, nous avons pris nos vacances en Grèce, à partir de Juillet tout est grillé et jaune, la végétation ne reprend vie qu’avec les pluies qui généralement tombent abondamment aux équinoxes d’automne et du printemps, si l’on exclut les orages souvent violents qui caractérisent aussi le climat méditerranéen. Il faut ajouter que le Meltem un vent violent qui souffle principalement en mer Egée en Juillet et Aout est comparable au Mistral.
Le climat de la Grèce est donc un climat de type méditerranéen qui ressemble à celui de notre belle Provence, avec en plus les courants glaciaux venus d’Europe central qui l’atteignent en hiver, et sont plus rares en Provence.
Tout cela pour dire que nous sommes en Provence dans une situation comparable en termes de végétation, et de climat, nous avons commencé comprendre comment lutter contre les feux de forêts. Un seul remède éviter qu’ils ne commencent et s’ils commencent les tuer dans l’œuf.
Lorsque l’incendie est parti dans une forêt de résineux, sous un vent violent, il n’y a strictement rien d’autre à faire que sauver sa peau.
Enfin le pourtour des habitations doit être débroussaillé, justement parce qu’il n’y a qu’une manière d’arrêter le feu : ne rien lui donner à « manger ».
Certains experts pensent que les feux de forêt font partie des caractéristiques naturelles des régions méditerranéennes et joueraient même un rôle positif sur l’écosystème : aux hommes donc de prendre leur dispositions. Ce qui visiblement fut oublié en Grèce.
Dans ces mêmes régions certains construisent dans le lit des torrents et son surpris que ceux-ci les emportent... Les hommes sont désormais sans mémoire et l’expérience des anciens ne vaut pas un pet de coucou.
Il y a très longtemps que la forêt méditerranéenne brûle et je ne suis pas sûr que cela ait quelque chose à voir avec le réchauffement climatique.
Aujourd’hui j’ai commencé à donner de l’eau aux viorne-tin qui normalement supportent la sécheresse de nos étés bouillants, mais là, ils sont vraiment en train de crever...
Quelques km plus au nord tous les Français déplorent un été pourri.
Cette mauvaise répartition de l’eau est connue depuis longtemps : le réchauffement climatique augmente-t-il ces déséquilibres, c’est possible.
L’effet tampon de la glace sur le climat est certain, si de grandes quantités de glace disparaissent, c’est autant d’effet d’amortissement qui manque.

mardi, 28 août, 2007  

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