vendredi, septembre 23, 2005

Rita arrive sur Galveston


Crédit photo : NOAA

Comme annoncé hier, Rita est redescendu en catégorie 4 et se dirige vers Galveston et Houston.


Crédit photo : NOAA

Enfin, il n'est pas sûr que Rita passe à la verticale de Galveston, Rita est plutôt imprévisible. On le saura demain matin à 7 heures (heure locale).

Bush soutient toujours mordicus que ces cyclones de catégorie 4 ou 5 qui frappent les Etats-Unis à répétition n'on rien à voir avec le réchauffement climatique et l'obstination américaine à ne tenir aucun compte des accords de Kyoto.

Peut-être que le peuple américain, premier pollueur planétaire, va finit par se réveiller et prendre enfin conscience du problème.

Pour en savoir plus :
1. National Hurricane Centers
2. Rita passe en catégorie 5 (Gaïa)
3. Des cyclones de plus en plus violents (Gaïa)
4. Bush: Kyoto était un "accord pourri pour l'économie américaine" (Gaïa)

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5 Comments:

Blogger Padraig said...

"Bush soutient toujours mordicus que ces cyclones ... qui frappent les Etats-Unis ... n'on rien à voir avec le réchauffement climatique"

Il est de fait que le cyclone de 1900 qui a fait une dizaine de milliers de victimes semble lui donner raison...

Mais surtout, l'enregistrement des cyclones de force 3 à 5 depuis 1851 montre qu'il y en a eu une moyenne de 2,3 par an. Les années où il y en a eu le plus (5 et plus)sont 1893 (5), 1916 (6), 1933 (5), 1950 (7), 1951 (5), 1955 (6), 1958 (5), 1961 (7), 1964 (6), 1969 (5), 1995 (5), 1996 (6), 1999 (5). Ce sont donc plutôt les années '50 et '60 qui ont vu le plus grand nombre de cyclones puissants dans l'atlantique... Et ce serait en 1950 que l'énergie combinée des cyclones de l'année aurait été la plus grande...

En fait, la gravité d'un cyclone dépend davantage de sa trajectoire que de sa force. Le grand tord de Katrina est d'être passé sur La Nouvelle Orléans. Et le mérite de Rita est d'avoir évité les grandes aglomérations...

(source : http://www.aoml.noaa.gov/hrd/tcfaq/E11.html )

samedi, 24 septembre, 2005  
Blogger Luc said...

C'est vrai qu'il y a débat sur la question.

Sur les data que tu cites, c'est pas si simple à interpréter. Déjà, on peut ignorer les données antérieures à 1950, vu que ce n'est à partir de 1950 qu'on a pu vraiment mesurer la vitesse des vents dans les cyclones grâce aux avions spécialisés.

Moi, j'ai mentionné une étude du M.I.T. de juillet 2005 qui indiquait une augmentation de la violence des cyclones en relations avec le réchauffement de la surface des océans.

Bon, le M.I.T., à priori, c'est des gens crédibles.

Ceci étant, le sujet est fortement débattu dans la communauté scientifique, et tout le monde n'est pas d'accord sur le sujet.

Kerry Emanuel lui-même, l'auteur de cet étude, est assez nuancé sur ce sujet.

Ce qu'il affirme est assez contradictoire :
(1) Les cyclones sont de plus en plus violents.
(2) Cette violence est dûe à l'accroissement de la température des eaux des océans.
(3) Il n'y a pas de lien avec le réchauffement de la planète.

Cherchez l'erreur ...

dimanche, 25 septembre, 2005  
Blogger Luc said...

A passage, le sujet de notre discussion fait la une du TIME de cette semaine...

Et leur titre et sous-titre, c'est :

Global Warming: The Culprit? Evidence mounts that human activity is helping fuel these monster hurricanes.

Donc, apparemment, il n'y a pas que moi et le M.I.T. à penser que la violence des ouragans a à voir avec le réchauffement global de la planète ...

dimanche, 25 septembre, 2005  
Blogger Padraig said...

Il est clair qu'un scientifique ou un journaliste qui déclarerait aujourd'hui que le réchauffement global est une filouterie serait tout simplement ignoré, sans doute raillé si pas cloué au pilori, quels que soient ses arguments...

Aujourd'hui, les sujets vendeurs sont :

A / Le réchauffement de la planète
B / La grippe aviaire

Sur ces deux sujets, on entend et on lit des récits prophétiques dignes de l'apocalypse, dont les auteurs accèdent ainsi à leur quart d'heure de gloire...

Rendez-vous dans dix ans. Je parie que ces deux sujets seront oubliés (comme le sont actuellement le trou d'ozone et la vache folle qui ont fait les grands titres il y a dix ans), et dûment remplacés par deux autres sujets.

Il semble que nos sociétés ont besoin de se faire peur, et donc que des "grandes peurs" sont élaborées (ou naissent spontanément) pour répondre à ce besoin sociétal. Quand l'intérêt s'émousse pour une certaine "grande peur", elle ne joue plus son rôle sociétal, et il faut la remplacer par une autre...

Il est intéressant de constater que nous nous créons toujours deux "grandes peurs" : l'une qui concerne la terre ou notre environnement (trou d'ozone, réchauffement), et l'autre qui concerne directement notre santé (vache folle, grippe aviaire).

Il est également paradoxal de constater que les vrais fléaux qui font des ravages avérés du genre Sida ne remplissent pas ce rôle sociétal de "grande peur"...

mardi, 27 septembre, 2005  
Blogger Luc said...

Intéressant, ta remarque sur les "grandes peurs". Bush a utilisé ça à fond pour se faire réélire en remplaçant "lutte contre le terrorisme" par "guerre contre la terreur". Ca a marché.

Le réchauffement, c'est un sujet pour essayer de corriger le tir, plutôt que de continuer à tout foutre en l'air.

La grippe avaire, je ne pense pas que ça soit si vendeur ces temps-ci. Les gens me semblent assez amorphes sur le sujet ...

Pour info, la couche d'ozone est toujours très "vendeur" en Australie et en Nouvelle Zélande, et le Sida est super vendeur en Afrique ...

Ceci dit, c'est vrai que la peur est un moyen sociétal de gouverner. Je pense que c'est un truc que Sarko a très bien intégré ...

mardi, 27 septembre, 2005  

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